Publié sur Argent - 02/11/2011 ![]() Photo : Reuters Les machines de la compagnie californienne, qui ressemblent à des distributeurs de billets, sont équipées d’un écran tactile et de scanneurs. Elles sont capables de fournir instantanément une évaluation du produit qu’on leur présente, qu’il s’agisse d’un vieux téléphone portable ou d’un lecteur MP3 passé de mode. Le propriétaire qui souhaite se débarrasser de son appareil peut choisir d’obtenir de l’argent liquide ou une note de crédit. Il peut également faire don de cette somme à une liste préétablie d’organismes caritatifs. EcoATM, qui est située à San Diego, a déjà acheté pour plus de 2 millions $ d’appareils électroniques à 75 personnes, et ce, dans les 18 derniers mois. Selon la firme, les trois quarts des téléphones portables récupérés ont été revendus. Le reste a été recyclé. Outre la Californie, ecoATM a installé quelques-unes de ses machines à Omaha, à Kansas City et à Seattle. Elle prévoit lancer des projets pilotes au Canada au cours de la deuxième moitié de 2012, a précisé un porte-parole de la compagnie. Pour décourager les individus qui voudraient se débarrasser d’appareils volés, les automates d'ecoATM exigent du vendeur qu’il fournisse certaines informations personnelles et notamment, un numéro de permis de conduire valide. La mémoire de chaque téléphone est, par ailleurs, complètement effacée. C’est en réfléchissant à un moyen de récompenser les consommateurs qui acceptent de recycler leurs vieux appareils, tout en se faisant un peu d’argent au passage, que l’idée de ces automates est née, a expliqué Mark Bowles, cofondateur et chef du marketing d’ecoATM. La durée de vie moyenne d’un téléphone portable est environ de 18 mois et les fabricants produisent des milliards de nouveaux appareils chaque année. Selon certaines estimations, il y aurait plus de 500 millions de téléphones bons pour le recyclage, mais la plupart d’entre eux finiront à la poubelle. Les déchets électroniques représentent 70 % des matières toxiques présentes dans les décharges, selon l’organisme américain Global Futures Foundation. Les batteries des téléphones sont particulièrement nocives, car elles contiennent du plomb, du cadmium, du lithium et du nickel. |
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